Les gens souffrent et meurent du Covid aux soins intensifs, mais pour la population les soins intensifs représentent avant tout un système de prestations complexes et chères. Aussi émouvants soient-ils, les reportages qui y sont tournés n’arrivent pas à en traduire la charge de souffrance. Mais surtout, à propos de l’essentiel de l’expérience humaine, la machine à produire les sentiments contemporains que sont les réseaux sociaux reste muette. On y like par millions des vidéos de chats, de jeunes au look formaté qui s’exhibent en champions d’exploits inutiles ou encore on y passe des heures à échanger des propos d’une férocité et d’une grossièreté sauvages et d’une brutalité désinhibée. Pas de place pour l’expérience souffrante: le « mainstream » visuel se contente de broder avec le futile.
En Suisse, ils seraient au moins 60’000 - soit un habitant sur treize - à venir en aide à un parent, un enfant, un frère ou une soeur, une voisine, un ami souffrant d’une maladie physique ou psychique, en situation de handicap ou simplement trop âgés pour vivre à domicile sans assistance. Ce sont des proches aidants. On nomme ainsi « toutes celles et ceux qui apportent une aide régulière, au moins une fois par semaine, bénévolement et de manière non professionnelle, à un proche.
Les bactéries sont les habitants les plus connus de nos intestins. La plupart sont commensales, c’est-à-dire des germes inoffensifs qui se nourrissent des restes alimentaires. Certaines bactéries vivent en harmonie avec nous et produisent des substances essentielles, comme la vitamine B et K, ainsi que des acides gras à chaînes courtes, qui fournissent de l’énergie aux cellules de la muqueuse des intestins. Les autres bactéries sont quant à elles pathogènes - elles provoquent des maladies.
La confusion est ébouriffante chez les "antivax". La médecine n’a jamais été et n’a jamais revendiqué le titre de science exacte et absolue. Devant un virus inédit, la connaissance, et donc l’information, scientifiques ne pouvaient être qu’approximatives et évolutives.
Les débats du Parlement autour de mesures comme l’ouverture de la PMA à toutes les femmes ont largement éclipsé d’autres enjeux, portant notamment sur l’utilisation des données génétiques et la recherche sur l’embryon, qui posent aussi d’importantes questions éthiques.
La sortie de Paul Hudson (Directeur Général de Sanofi) – "Les Américains auront le droit à la plus importante précommande de vaccins, parce qu’ils ont pris un risque pour financer ces recherches avant les autres, dès le mois de février" – ne relève pas de l’erreur de communication. Elle reflète l’esprit du marché mondial, dont la santé n’est qu’une branche, parmi les plus lucratives. Or ce marché s’est progressivement déconnecté de la collectivité. La mondialisation désolidarise l’économie du reste de la société, elle favorise le profit aux dépens de la justice et de la solidarité, et le libre-échange aux dépens des pays pauvres.
La pandémie du Covid-19 nous a rappelé une réalité somme toute assez simple. La santé humaine ne se résume pas à des paramètres individuels. Bien au contraire, elle dépend de l’écosystème dans lequel une personne et, plus largement, les populations évoluent. C’est pourquoi la crise climatique est aussi une crise humaine et a de nombreuses implications pour la santé.
La profession de pharmacien d’officine est variée, complexe et dangereuse. Dangereuse, car, en exerçant sa profession, le pharmacien est susceptible de nuire à d’autres personnes ainsi qu’à lui-même. Il est constamment mis au défi et également tenu de décider et d’agir convenablement, dans de brefs délais, et parfois à la place d’autres personnes. Son devoir de diligence entre régulièrement en conflit avec les différentes valeurs des clients, mais également avec ses propres intérêts notamment économiques. Le dilemme éthique est préprogrammé.
On pourrait croire qu’une crise rapproche les gens. C’est sans doute vrai dans le cas d’un petit groupe et d’une crise commune, mais ce que l’on observe actuellement c’est plutôt une division. Citons comme exemple dans l’actualité la vaccination contre le coronavirus. Les réactions aux mesures visant à endiguer la pandémie n’ont absolument rien de nouveau. On les retrouve à l’identique dans les rapports historiques sur les flambées de choléra ou de typhus.
En Suisse, près de 1800 pharmacies mettent leurs compétences au service d’une remise de médicaments sûre et répondant à des exigences élevées de qualité. En tant que premiers points de contact des soins médicaux de base, les officines interviennent directement dans la prise en charge et le suivi de problèmes de santé fréquents et de maladies chroniques.
Les politiciens et l’administration n’ont qu’un seul objectif sanitaire : réduire les coûts. Les mesures individuelles sont non seulement vouées à l’échec, mais aussi contre-productives.