Avec l’introduction de la médecine complémentaire dans l’assurance de base, la Suisse a valeur d’exemple depuis 2017, mais elle essuie également des critiques. Les attaques des médias, en particulier contre l’homéopathie, sont en augmentation et le mouvement sceptique actif au niveau international s’est fixé pour objectif de l’éliminer. En raison du manque de certaines preuves relatives aux principes actifs, il est devenu à la mode de nier leurs efficacités thérapeutiques. Les traitements homéopathiques sont cliniquement utiles et des tests cliniques montrent également une efficacité supérieure aux placebos.

Un dénigrement infondé

L’homéopathie est durable et apporte une contribution précieuse pour répondre aux problèmes de résistance aux antibiotiques ou de résidus de médicaments dans les eaux souterraines, ceci pour le bien-être et la sécurité des êtres humains, des animaux et de l’environnement.

Chaque personne est unique et les patientes et les patients souhaitent être perçus comme des individus à part entière et impliqués dans les décisions thérapeutiques. En médecine, nous avons besoin d’une diversité de méthodes et nous pouvons être fiers de notre système de santé progressiste et solidaire, offrant la liberté de choix pour tous ! L’excellente prise en charge de toute la population, quels que soient son statut social, son revenu, son âge, sa maladie ou son handicap, est unique !

Les coûts liés à l’homéopathie dans l’assurance de base sont si bas que sa suppression des prestations de l’assurance de base n’aurait aucun effet sur les primes. Les seuls perdants seraient les patientes et les patients !


Christian Cordt-Moller, Pharmacien FPH / propriétaire